Poème 5 : Champion.
Poème 5
Au bout du néant,
Dans le ciel nocturne,
Les dépouilles de segments,
Frémissent dans une haleine et expression hagarde.
L’hymne du panorama se condense,
Grâce au serviteur.
À quoi bon réciter l’ineffable dans un flot de sarcophage ?
Une sentence divague dans l’élégance de la louange.
Cela frémit vers l’impérissable.
Par le vent de mon existence.
N’oubliez point de sentence,
Que l’amour de l’espérance
Vienne briller avec les fantômes
Épinglant les problèmes
N’épuisez point le martèlement.
Élogieux sont les hymnes qui s’agacent.
Nous finirons ensemble
Sans nous méprendre,
Dans la rue de l’angle.
Récitant un poème sublimatoire,
Nous marcherons droit devant nous,
Face au phénomène de l’inépuisable.
Ah ! Qu’il est bon de faire germer des graines.
Dans le potager des balivernes.
Immortelles dans la lumière du soleil,
Tel un élan vital,
Tel un élan de splendeur,
Dans la clarté des heures.
L’éloge fructueux recourbe les assaillants dicibles,
L’ineffable est exprimé par la stupéfaction.
Il salue l’infranchissable et écoute avec attention,
S’agenouiller le technicolor océanique de la voie
Le démenti las et le fluide sont applaudis,
Qui a pu trouver le champion de la parole de la nuit ?
© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.