Poème 14 : Horizon.
Poème 14
En chantant l’ombre et la lumière,
J’ai vu la beauté partir en exil sur des contrées verdoyantes où resplendissait le mal.
S’effondraient sous les cieux,
De superbes grisailles d’été,
Qui brasillaient en firmament sur la lune spectrale.
Au chant apocalyptique,
Sonnez à tout vent le temps d’aimer,
Et dans l’amour fut une éclaircie d’une luisante lumière poudroyant dans le noir de la vallée.
Il y a le lys qui fane sur le pré silencieux des abysses de l’étoile céleste des houles marines.
Des ailes décapitées toutes rabougries s’envolent au loin dans la pourriture de l’azur.
Enlevant un embrassement dans un cercle d’enfants,
L’héritage d’une maison perdue dans la nuit a été volé dans l’échappée d’une aventure d’un soir.
Quand arrive au loin,
Flamboyant dans le cœur de la nuit,
La fulgurance d’une épopée rutilante,
Les dessous des collines ont envoyé des télégrammes aux ramures des forêts poussant dans les
contrées réticentes.
Les aubes flambantes ont éclairci des troupes aux convois de termes mortuaires.
Les sillons de la démesure ont envoyé marcher des chatoiements nymphiques d’or.
Les cercles vétustes bruissent des paroles muettes
Vers l’écho des arcades de l’adoration.
Une volée d’étoiles sillonne la voûte des contrées paradisiaques
Dans le cœur de la contemplation.
Le brouillard au loin,
Sur la ligne de l’horizon circulent,
Des antidotes de figurines entrelacées.
Des anecdotes d’entités nous ont menés sur le chemin de la vérité,
Nous disparaissons au loin dans la splendeur d’une étoile.
Les portes du chemin nous mèneront tout droit vers la lumière.
Nous contemplerons les jours et les lueurs nous guideront
Pour toujours et en tout lieu.
Nous serons immortels face à la nuit.
© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.