Poème 17 : Délivrance.

Poème 17

Je me sens délivré du néant.

Le paradis m’a ouvert son bonheur en refusant le monde tel qu’il est.
Mon cœur n’est pas le mien.
Il succombe au bout du monde.
Ma vie n’a pas de sens.
Elle le crée en s’émancipant dans la délivrance.

Je m’envole loin derrière toi.
Rappelle-moi que je suis avec toi pour toujours.
Embrasse-moi et donne-moi la force et le courage de la délivrance.
J’estime y être préparé et je crois au bien-fondé de la raison.

Dans les profondeurs du cœur, je donnerais plus que tout au ciel et à la terre pour trouver une place
Et libérer la joie qui survole mes heures
Et enchante mon cœur.

Que la poésie rayonne sur les terres de la vie, et que les vers fleurissent en dehors de cette
mascarade de l’existence !

Libérez la tristesse de nos âmes
Et que la liberté de créer s’émancipe.
Quelle place y a-t-il dans ce monde, cette société qui ne nous laisse pas trouver la solution au
problème ?
Quelle place y a-t-il dans l’amour de nos cœurs désenchantés ?
Quel but y a-t-il à trouver ?

La libération est à réinventer pour tenir face au vent de la tyrannie.
J’ai traversé un boulevard où l’on chantait l’étendue de la souffrance et du drame humain se
réconciliant.
La réalité m’a remise sur le chemin de justice et d’égalité de la délivrance.

Dans les fossés du désespoir,
J’ai pleuré et peiné de ne pas voir l’étendue du secret se déverser sur les reflets de l’indifférence.
Dans les rues,
Des regards et des paroles sont indifférents mais n’échappent pas à la délivrance.

Le ciel a délivré la terre de sa puissance créatrice.
La délivrance nous a parlé de sa joie.

© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.