Poème 18 : Ode à la liberté

Poème 18

Longtemps j’ai rêvé que je détalais pour vivre à l’aventure derrière les étoiles.
Le chant de la Voie lactée venait toucher mon corps, mon regard et mes sentiments à tout jamais.

 

Je n’étais point présent : j’étais ailleurs et je voyageais dans le temps.
Le courage, j’y ai cru jusqu’à ce que l’espoir se réalise pour toujours.

 

La force mentale était de notre côté et nous trépassions d’amour et de gloires.
Dans mon village la fête grondait pour l’éternel.
Le vieillard me disait qu’il ne fallait pas croître autant.

 

La politique, et autre je n’y ai point cru.
Le divin ne voulait pas me parler,
Alors que je lui adressais des messages dans son paradis mystérieux
Qui se dissimule dans les mondes parallèles de l’autonomie.

 

J’ai résisté face au temps qui tentait de me dévorer,
En me dirigeant dans une case.
J’ai raisonné les lâches de réparer les tromperies qu’ils avaient commises.
Avant de nuire dans les erreurs de la folie.

 

J’ai tenté de sombrer dans un délire exécutoire qui n’avait pas de sens pour déconstruire le langage.
Néanmoins, les recettes de la gloire n’exaltent que les fourbes et les mortels.
J’ai rêvé dans l’immortalité derrière un miroir qui reflète la vie, en remontant les pentes et les
chemins de l’existence.

J’entends la tempête du drame quelconque et prochain s’éteindre.
Les tambours de la liberté, de la délivrance, des expressions affranchisseuses sonnent aux portes de
mes étoiles.
Dans les journées et les heures je suis les traces du soleil,
Je ressens un vent d’espoir,
Un sens,
Et aucune absence de souvenirs,
Tant que, je me libère des chaînes et des barreaux.
Alors, je chante dans les matinées des journées de grande escapades :
Liberté ! liberté ! Envole-toi au loin derrière les océans et les plaines !
Dès lors, réveille-toi et exauce-nous tes vœux pour cette grande terre entière.

 

Liberté, j’ai démoli et lutté contre les parois des prisons invisibles qui me barraient tes routes.
J’ai par conséquent le droit et le devoir d’être libre,
Pour la claire et blanche liberté de force,
De courage,
Et d’espoir.
Je ris des libertés de joie et de choix à tous âges conçus derrière cette page.
Libérez-vous et libérons-nous de nos chaînes,
Pour résister avec la résilience.

 

Et quand arrive le soir, il est temps de résister pour sauver la liberté.
Mais au matin venant,
J’écoute le son de la liberté toucher mon cœur et ma vérité,
Qui resplendit derrière les plaintes de contentement :

 

Nous devons être libres comme la nature car nous sommes des humains
Pour se rendre partout
Et voyager au déclin du jour de nos songes.
Cependant, la liberté n’est pas une illusion,
Elle est réalité.
La volonté d’être libre est proclamée.

© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.