Poème 21 : Fantaisie.
Poème 21
Un lac est blanc.
Ce lac est jaune.
Que ma tristesse est grande et que mon cœur a mal en le voyant.
Les lignes abstraites se sont confondues dans les champs.
Illusions clandestines glissant sur des couleurs arc-en-ciel.
Le sérieux du réel s’accorde à la nature sonore des prairies verdoyantes.
Des chemins de terre pétillent sous nos pas,
Dans un périmètre dessiné par une idée fictionnelle.
Nous traversons des ruelles en pleurs
Où dans la pénombre se cachent des visages violentés par les jours.
Des spectateurs aux sourires espiègles ont pris le temps de rigoler de cette scène pathétique.
Ensuite, il y a des rangées de souvenirs qui éclaboussent les prairies du ciel et de la nature.
Une âme se réveille dans la présence des animaux sauvages.
Une conscience lucide s’éveille après avoir été cachée dans une grotte, derrière un rocher,
Et une flamme brûlait dans l’obscurité de la caverne.
Une descente fuyarde s’est endormie,
Puis un flambeau a traversé un mirage,
Des images tournoyaient dans un ciel bleuâtre au-dessus d’une colline violette
Où des herbes flottaient face au vent.
Le son d’une amertume se frotte contre le mal exaspéré de la paresse d’une tristesse mélancolique.
Une esthétique séductrice immobile s’est transformée en fleurs cueillies par un promeneur égaré par
les ardeurs de son cœur.
« J’» ai le souvenir perdu et les larmes coulent le long d’une chevelure,
Où un regard d’une douceur étrange s’est figé sur une feuille de papier.
© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.