Poème 1 : Existence.

Exister dans le néant
C’est le début de la fin.
Le sortilège nous a refroidis dès demain,
Tapis dans l’ombre, l’enchantement nous a raidis.

J’ai entendu dire qu’il fallait créer l’existence.

Au-delà des murs et des cloisons,
Rien n’a de sens,
J’écris des mots et des signes qui se soumettent à mes pages.

Relançant l’atmosphère,
Les images se faufilent dans les airs.
J’écris le temps d’aimer,
D’exaucer mille vœux au-delà d’une chanson
En me promenant par-delà le fil.
J’étire les idées qui s’entrelacent et se prélassent.

J’attends que le soir tombe et que les rêves
Brûlent dans l’apesanteur.
J’écoute chuchoter la liaison d’une tendresse
Bercée par les nénuphars.
L’implantation,
Sécheresse en action, prédit,
Et se met à hurler :
Miroiter la rumeur des troupeaux affamés !
Assumer l’inassumable !
La prédiction au-delà de tout horizon …
J’entends penser le sablier du temps
Qui tombe,
Qui crache son encens.
La poussière de la splendeur rentre au bercail.