Poème 9 : Paysage de sens.

Poème 9

Là où coule un paysage de lumière divague dans l’absolu.
Il comprit alors qu’il n’y avait pas de sens au paysage connu.

 

Des collines en éclats s’étaient emparées d’une secrète tanière.
La clairière des bois n’avait jamais eu lieu. Elle n’avait jamais existé.
De la clairière à la tanière se trouvait une maison inhabitée.
Par un jour de pluie une vague de terre déferla sur la maison.
On ne la revit jamais sans aucun soupçon.

 

Le déroulement de la marche prit fin en début de soirée.
Un personnage habitant une maison cachée dans un bois, commença à sommeiller.
Il planta sa tente au milieu d’un champ.
Nous étions en été et il faisait beau temps.
Au matin lorsqu’il se réveilla, il nageait,
Dans une sorte de brouillard épais.
Il ne pouvait apercevoir les alentours.
Ne comprenant pas cette situation il décida de faire un tour dehors.
Il faisait frais et, aveuglé par la brume, le soleil était mort.
Une vision éclaira son regard
Dans le brouillard.
Un chemin lumineux menait à un lieu vers une colline, en dehors de la brume.
Il suivit le chemin éclairé
Par un hasard inexpliqué.
La lumière était douce et étincelante.
On aurait dit des éclairs du soleil rayonnant.
En arrivant au bout, il déboucha sur une clairière
Où une magnifique prairie se dressait devant ses yeux.
Il était émerveillé et sans mots devant ce lieu.
Une tanière était située plus loin à la fin de la prairie.
Une maison se trouvait entre la clairière et la tanière.
Il pénétra dans cette maison et disparut.

 

Un jour, on décida d’aller se balader au-delà des collines.
La plupart des marches sont revitalisantes.
Elles procurent une sensation de rêveries,
Et nous pouvons disparaître dans le paysage.

© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur