Poème 5 : Lumière automnale
Poème 5
Lorsque l’automne et son clairon sonnent
Dans l’ombre de personne,
Arrive la tristesse monotone,
Qui sonne à la porte de la solitude qui marmonne :
Son doux refrain d’automne :
Les arbres et la nature murmurent dans la brume
Tandis que les orages et la pluie s’enfument
Dans un tonnerre qui consume.
L’isolement et le chagrin sont à la porte de chacun
Lorsque le chant glisse sur le froid du matin.
Automne, automne, tu es là lors du lendemain de nos fins.
Automne, rien de plus mort que tes feuilles,
Et nous en écrivons des vers dans un recueil,
Pour faire résonner la grisaille de ton œil.
© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur