Poème 10 : Écrire dans le rêve
Poème 10
Sombres sont les rêves qui s’agenouillent dans le terre-plein de la raison immaculée.
La folie de la morgue s’est accentuée dans la comparaison du bien et du mal.
Les vivants sont enterrés par les morts dans un trou de sauvagerie fatale.
Oh ! Terreur et insoupçonnée, sous les marches maladroites,
j’entends le cœur, vers tout horizon, crier sa progéniture maladive.
Le son lancinant d’un cri parle de sa douleur d’aimer à minuit.
Dès l’aube, le fantôme de la nuit illustrera son lendemain.
© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.