Poème 8 : Poésie du complot.

Poème 8

Les débris mélancoliques ont tissé des toiles de gaieté.
Nous sommes passés ici et là par l’ampleur du malheur.
Des sons mélodieux vibraient…
Il faut comprendre que les choses se sont évaporées.
Jadis, il fut un temps où l’immuable,
Prenait naissance dans l’incontrôlable.
Au paradis des cieux,
L’âme sœur est lumineuse.
Par ici, et par là, je m’étais promené
Sur le chemin de la solitude triste du soir.
Oh ! Terre céleste et paradis mystérieux,
Le ciel bleu rend heureux les amoureux.
Le flot de la mort coule vers le précipice des angoisses.
Je me hâte de vivre pour ne pas sombrer dans le désespoir.
J’allume des chandelles le long des rues.

Je pleure à ne pas comprendre les mots perdus.
Le vent souffle sur mes vers biscornus.
Demain encore, il n’y en aura plus.

© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur