Poème 9 : Tristesse.
Poème 9
Oh ! Silence qui traverse mon cœur,
j’observe la flamme qui fume,
Lorsque le temps absorbe ma peur,
Je pense à l’avenir qui se consomme.
Quand l’amour se fait rare,
Il y a une note de tristesse tenace,
Qui s’échappe de mon malheur,
Sans m’apporter aucune espérance.
Longtemps je guette l’amour d’un soir,
A chercher ici, par-là, un avenir prometteur,
D’un certain équilibre fragile de réconfort,
Je n’y ai trouvé que le désespoir.
Cela me tire cruellement vers le fond,
Dans l’échappatoire profond d’une dépression.
En couleur noire et merveilleuse,
Je sombrais dans la lumière de la maladie,
Qui éclairait d’une phrase rieuse :
Elle tourmente la saveur de ma vie.
Ma réalité ne correspondait plus à celle de la norme.
Car je m’évadais de ce monde prisonnier d’une existence à l’hideuse forme.
La science et la fiction donnaient un sens à mes pensées pathétiques.
J’ai décidé de me compléter dans cette beauté mélancolique,
Là où la souffrance morale crée du bonheur.
Car je n’ai trouvé aucune solution à ce jour où je pleure.
© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.