Poème 10 : Poésie amère.

Poème 10

Des élégances nocturnes ont parsemé les montagnes chimériques.
Sur les flots de la tendresse s’est évaporée l’ère nuptiale cruelle, magique.
Au loin, je me balade délicatement le long du chemin du soupir et de la paresse tolérée.
Le soleil brille dans les abîmes du temps et de l’ennui, qui dans une solitude longue, longent les murs
ensorcelés.

 

Le silence gouverne ma raison et chaque jour se ressemble.
Je me suis égaré des chemins de l’enfer insupportables.
Gare à ceux qui se respectent en bord des gorges obscures de la vision :
On peut tomber dans l’abîme de l’aliénation.
Jusqu’à ce que d’autres lieux frémissent de chanter des sons :
Attention, à travers les vers et les images se crée l’évasion.

© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur