Poème 11: Vers bruts.

Poème 11

À tous ceux qui ne voient pas le malheur des autres déguisé par le capitalisme de la vitrine.
Et quand arrive le soir, l’amère solitude se fait sentir et le négatif aussi : endoctrinement, formatage
d’esprit, lobotomisation de la pensée et manipulation des masses par la joie.
Dans une usine de chagrin,  »orgasme de la liberté oscille entre malheur et bonheur dans l’immensité
de la riche pauvreté humaine.
On pourrait croire qu’il ne faudrait pas dormir sous un pont tandis qu’il faut travailler, s’épuiser,
s’aliéner, se rendre malheureux ou heureux dans cette société malveillante, discriminatoire et de
stigmatisation.
À travers l’infaillible porte des étoiles, la saveur d’un amour lascif fait bercer la musique perverse de
l’exaltation.
Écœuré par mon corps et par la réalité, la tristesse et l’angoisse lascive est une sueur qui coule le
long des ténèbres si frêles.
Je pense à la mort criarde et le jour viendra où dans les sphères célestes resplendiront la joie et la
beauté de la paix éternelle.

© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.