Poème 12: Sentiments perdus dans la destinée.

Poème 12

Jusqu’au dernier refrain mélodieux de mes jours,
Je ne goûterai plus au parfum sans retour.
Jusqu’au reste de mes soirs, brûlera une flamme de soupir.
Cette flamme s’en est allée, là où brûle le soleil.
Je n’ai jamais aimé plus que quiconque sur cette terre et rien d’autre pareil.
Cette personne qui avait le pouvoir d’arrêter le temps s’en est allée au loin.
Je regrette de t’avoir laissé tomber dans mon passé lointain.
Nous nous retrouverons dans l’avenir et je te chanterai un pardon.
Hélas, nous vivons dans une époque dénuée de tout enchantement et l’ordre et la morale détruisent
tout sans raison.
Je t’aime, et comment te le dire : avec toi je me sens fort et accompli.
J’ai besoin de te parler : « Je t’aime et ton sourire rayonne dans la prunelle de mes yeux éblouis ».
Un jour je te rejoindrai et nous partirons ensemble voguer vers l’illusion impossible.
Il y a des regrets de ne t’avoir pas dit si tôt les choses au bon moment car ce n’était pas possible.
Je regrette de m’être laissé aller dans le gouffre.

Et maintenant il est trop tard.
Si cela est mon destin, vivre dans le chagrin n’a pas de sens.
Tu me manques et c’est tellement tragique de ne pas t’avoir revue.
Je sombre maintenant dans la tragédie et le drame perdu.

© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur