Poème 14 : Nostalgie.

Poème 14

La tristesse hérisse mon cœur,
Et mon âme qui pleure,
Fabrique un doux parfum de nostalgie.
J’ai arpenté les tréfonds de mon esprit
En me répétant : allons chanter l’éloge de la vie ;
Je n’ai pu apercevoir rien d’autre que du remords.
En la cloison des instants,
Je me suis égaré sur les chemins du passé hanté ;
Les images de l’imagination d’hier se sont envolées.
J’ai grandi en prenant le cours de la rivière qui coulait,
Le long de mes pieds et de ma personne engourdie.
Mon cœur et mon âme ne se sont pas remis.
Les souvenirs enfouis ont transfiguré mon élan vital.
Ici et là, quand j’erre dans les rues banales,

J’aperçois des images d’autrefois traversant mon mental.
Au soleil de la liberté,
Et de la tendresse égarée,
Nous sommes blessés
De nostalgie effleurée.

© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur