Poème 15 : Vers la fin.

Poème 15

La dernière saison, dans la demeure de l’existence.
On se balade le long d’une route sombre,
Où tombent les feuilles et leurs ombres.
On cherche le sommeil enchanteur qui nous guidera :
« La vie est en éclats », dit-il.

 

Sur ces morceaux de verre cassés, le reflet d’une tristesse brille face au soleil de la mort, car nous
savons au fond de notre souffrance que l’amour intense ressuscitera notre âme au paradis du big
bang.
Le chagrin d’œuvrer pour la lutte d’une incontournable survie de notre idéal vital nous est maudit.

 

« Maudit soit le monde qui te marche sur le cœur et sur la conscience dans la nuit de ton malheur ! »
crie-t-il.

 

«  Heureux celui qui succombe à l’apaisement de la folie douce car la dernière saison de ta vie
s’épuise à développer l’enchantement de la fin », répond-t-il.

© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.