Poème 7 : Le temps qui passe.

Poème 7

Le temps passe et nous recouvre de son manteau gris argenté.
Il s’empare de notre être du corps.
Il nous fait vieillir et grandir,
En nous dévoilant des phases d’ennui, de travail, et d’amusement.
Nous dormons au rythme cyclique du temps.
Le temps des amours,
Laisse place au temps des soupirs,

Qui déniche le temps des malheurs.

 

La durée s’envole au gré des heures et des années.
On remonte le fil des aiguilles d’une montre,
Qui aperçoit le rythme de la cadence s’envoler.

 

La jeunesse commence à soupirer le naufrage de la vieillesse.
La vieillesse nous murmure la mort …
On sent l’éternel décadence de la vie nous chanter son existence radieuse.

 

Aux portes de la perception, le temps est sensible au renouvellement, aux choses nouvelles,
Qui passent et cheminent.
Nous dormons,
Nous vivons dans une horloge aux mécanismes fragiles.

© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.