Poème 12 : Réjouissance contemplative.

Poème 12

Sur une planète on apercevait une étoile brûlée au loin dans le firmament de la nuit.
« Danse avec les étoiles » nous chantait-elle.
Dans le sortilège de l’incommensurable, sortait une doublure qui provoquait de l’incident sur
l’inoublié et cette étoile continuait à chanter d’un air éternel.

 

Soudain, les êtres, jubilant de joie dans le ciel, prirent leurs envol
Alors que le schéma insensé de la traîtrise rampait jusqu’à nos pieds.

 

Les élans de la gaieté atteignirent entre eux des turpitudes satisfaites dans les monts de folie
Où autrefois les sages communiquèrent à l’orphelin le don de la parole promise.

 

Les subventions vinrent éclairer les abords qui dessinent une peur effrayante
Dans le tourment de l’immensité spectaculaire de l’instant.

 

Un sommeil agité se réjouit de la contemplation tardive du moment et du refrain de l’étoile.

 

Au sol, les arbres dansent au clair de lune dans les moments de bonheur lent.

 

Une rive joyeuse d’un visage éclairé s’adonna à donner le salut à ces commanditaires du jour.
Dans l’euphorie de la réjouissance,
Des messagers coururent prendre leur cheval,
Et galopèrent au palais de l’oisiveté.
L’étoile avait disparu dans la clarté du jour : on ne l’apercevait plus.

 

Alors, dans le quotidien s’émancipèrent des souffles sur des paysages de terres,
Et de collines rocheuses grises,
Et dans le brouillard,
Il y eut une trompette qui sonna dans l’invisible les notes de la réjouissance.

 

Taraudant les cercles d’ennemis et d’amis,
Il y eut une immensité de grandes villes à découvrir et à observer.
On y apercevait des secrets cachés dans chaque ruelle et des hameaux de joies et de stupeur
résonnèrent au son du clairon de la trompette :

 

Dans ce temps présent, les univers surpris, perdus ont encerclé les étendues de rêveries qui
gémissent dans des rameaux.
Blême contre la terre,
J’ai continué à contempler le soleil qui avait dévoré l’étoile.

 

J’ai laissé couler une larme contre le sol
Et la terre qui s’alourdissait sous mes pieds.
Je pleurais de joie de voir contempler la réjouissance du bonheur absolu.

© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.