Poème 1 : Instant
Poème 1
Il y a beauté, et envie sur les murs de la lamentation
Où dans le jardin de toutes détresses
Poussent les ronces de la maladie externe.
Marchant au pas contre la terre,
L’espérance nous guide vers la lumière interne.
J’eusse pris le temps d’aimer une étoile
Qui brille dans la sagesse de la folie.
J’eusse espéré étrangler le silence
Qui me tue,
Et l’adversaire de la raison
S’en est allé
Me chuchoter :
L’esprit est relié au cœur.
J’aurais préféré
Naitre sur une île de diamants
Pour observer dans la richesse le coucher du soleil sur une mer pourpre sans horizon.
Le mystère n’a pas de sens,
N’étant qu’une sensation inexplicable.
Le dernier lieu de tes rêves
Te rattraper lors du soir.
Les fleuves oniriques ont coulé
Des écumes d’argile,
Qui cachent leurs trésors
S’effaçant lors de l’aurore.
Fondant harmonieusement
Dans la nature :
Les flots de la tendresse,
Et l’amour d’une romance,
Accompagnés du son mélodieux d’une lyre
Te cracheront leurs joyaux.
J’eusse pris la direction des souvenirs
Enfuis dans l’entrée de la chance,
Et en ravivant l’espoir
Nous voyageons au-delà des étoiles
Car il n’y a rien qui nous laisse le temps
D’être avec toi,
Dans l’instant.
Encore et peut-être, j’ai pensé
Qu’un jour nous franchirons
L’échappatoire qui nous guidera
Dans l’ombre de maintenant.
© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.