Poème 4 : Déferlement de la temporalité.

Poème 4

Espace surpris glissant sur le labeur éteint,
Des silhouettes se confondent dans le ciel d’une nuit déchirée par les orages.
Quelque chose de pur s’adonne au chant étoilé d’une lumière stridente.
Un double regard est dissimulé dans la réalité.
L’époque est presque achevée.
Dans la circulation de véhicules et de tables,
Les chaises sont statiques.
À côté se distingue un pont et deux individus aux t-shirts gris et blanc ont disparu.

 

Des paysages coulent sur des murs en relief.
Une explosion de feux gagne d’une épaisse fumée des plantes dégageant une odorante bouffée
d’angoisse.
Soudain la nuit gronde dans le regard du fou.
Du sang dégouline sur les planches stridentes.
L’emplacement s’assoiffe et les regards démoniaques se collent contre les murs de l’alerte.
Le cœur se brise sur la roche,
Et la lecture névrotique s’adonne au chant brisé d’une étagère en désordre se dispersant dans
l’enclume et les couloirs de la mort et du jugement.
Une éclipse s’illumine.
L’enchantement démissionne.
Les brouhahas éclatent.
Les canalisations dégringolent.
Les dernières volontés sont assouvies.
Une parole sèche se dégonfle dans l’enfermement.
Le serpent saute en l’air :
La cruauté vous sourit.
L’intensité s’engouffre dans l’insomnie d’une nuit noire.
Les paroles sommeillent et resurgissent.
L’espérance atteint son but
Et tout se résilie dans la force de la beauté.

 

Sous les arbres, la brise du silence souffle son air.
La splendeur de la lumière vibre.

 

L’instant se compte dans les étincelles de l’apesanteur.
Les rideaux noirs se sont refermés dans la nuit.

 

Les yeux béants d’une créature vous fixent.
Elle vous dévore.
Comment fait-on pour disparaître ?
Faut-il souffrir ?

 

La plus grande immensité de possibilités existe dans le rien.
C’est un simple chemin sur des routes encore inexplorées.

 

Dans le silence royal resplendit la suprématie du bien et du mal.
Le verre plein est vide.

 

La roue file sur le chemin.
Le ciel bleu parle au rêveur.

 

Au fond du tunnel est apparue une chandelle.
Les histoires créent des contes aux visages incestueux.

L’argent se déverse le long des routes.
Les réseaux temporels se sont consumés.
Les messages se brouillent sur les cloisons.
Des voitures roulent sur des routes insalubres.

Surfant sur des pages désapprouvées,
Itinéraire d’une orientation ratée,
L’échéance d’une demande nous parle :

© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.