Poème 1 : L’éveil du miracle.

Poème 1

Les rêves se sont effondrés et éveillés,
Car la liberté nous a sauvés.
Ils courent à travers l’ombre et la lumière.
Les vers ont été écrits sans danger.

 

Oh étendue de la raison ! Clamèrent-ils des éloges qui se réalisèrent dans un sens agréable vers la
victoire de la beauté ?
L’œuvre d’art fut créée, et la vie créa l’œuvre du reflet de sa clarté.
Une luisance nous éblouissait du haut du sommet de sa lumineuse colline.

 

De la sorte, l’imagination resta secrète pour préserver sa richesse fertile.
Rattrapés par l’empreinte présente des orages de feux surgissent dans le vent de la péripétie
joyeuse.

 

Des océans pourpres balancent des refrains de tonnerres, de gaieté, et de sourire.

 

Ô ! Fantaisie,
As-tu déjà pris le temps d’apercevoir les reflets du chagrin de ton goût ?

 

Ô ! Sillon de la plénitude,
Où sont passés les regards qui se propageaient dans ton élixir d’accoutumance ?

 

Les solutions prêteuses du problème se sont dégénérées dans la tranquillité de l’assourdissement
d’une musique anonyme qui s’est enfin révélée dans l’éclair du jour et de la nuit.

 

Sur le sol une goutte d’eau a glissé contre la paroi humide d’un chemin vertueux donnant sur
l’horizon d’un paysage sublime où l’on aperçoit une autre planète.

 

Une plante féconde a germé dans la nuit.
Des mers se sont ouvertes.
Quelques montagnes enneigées se sont rabaissées.
Les forêts ont été tracées par des routes de terre.

 

On nous a montré la direction qu’il fallait poursuivre vers le chemin de la quête.
L’alphabet a créé de nouvelles lettres pour communiquer,
Et les chiffres se sont transformés en couleurs.

 

« Je » n’est pas un autre; il est celui qui traverse la blessure comme la plupart de ceux qui vivent sans
se plaindre dans cet océan terrestre.

 

« Je » est celui qui continuera à écrire la narration et la délivrance d’un récit sans fin en marge de
l’école.

 

« Je » est le tout, mais une personne à la fois qui s’avère être le miroitement de notre personnalité.
Elle est dissimulée dans un temps imparfait d’un futur ancré entre le présent et une époque
contemporaine incertaine.
Le temps n’existe plus.

© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.