Poème 19 : Le temps d’un été.
Poème 19
Le temps d’un été,
Je partirais dans le Nord.
Je m’évaderais de cette société menaçante et de cette chaleur toxique.
J’irais marcher sur la mer
Et naviguer sur ses flots sombres.
J’irais suivre les voies, celles qui murmurent l’instinct sauvage au grè du vent.
Loin devant et encore, je marcherais contre la terre.
Mon corps s’évaporera dans les airs.
Je tomberais de haut pour voler dans le ciel
Et apercevoir le monde et la nature.
Je verrais une multitude d’images de là-haut.
J’irais m’échapper dans le paradis.
Je créerais des choses dans l’indicible et je respirerais son aura.
Je franchirais des épreuves en allant cueillir la vapeur des nuages dans le noir lors des soirs d’été.
Derrière une vague j’entends les murmures me chanter une douce mélodie dorée.
Quelques fois, je viendrais prendre mes forces pour m’enfuir à tout jamais.
Je me sens comme un enfant qui grandit dans l’espoir de voir la chance l’emporter.
Le temps d’un été, il sera hélas trop tard ou assez tôt pour espérer dans la résilience opérer.
J’entends déjà chanter au loin dans la vapeur du soir l’aura de la capacité,
Et de l’espérance, nous guider.
J’entends le chant s’accomplir face à une note de bienveillance et de liberté.
« Je vous aime » s’écrie une voix.
« J’aime votre charme et votre beauté », en ce soir d’été, me dit-elle, et dans le noir le feu brille dans
la nuit.
Une flamme lors de ce soir d’été s’était libérée
Pour brûler dans la clarté de la nuit.
Il y a ce refrain devant moi que j’entends,
Qui se consume, dans mon cœur.
« Adieu » me cria-t-elle.
Je me noie dans son regard empathique et j’entends ce qui est bon à me donner sans rancœurs ni
regrets, l’esprit d’une charmante et délicieuse maladie qu’est l’amour.
Dis-moi où se trouve le monde et comment fait-il pour supporter cela ?
Je te vois dans l’imagination comme une âme fleurie que tu es.
Me permets-tu d’effleurer une demande ?
« Je veux danser », me dit la voix.
Alors dans une valse et dans le noir nous voyageons en dansant dans l’ombre et dans l’indifférence
des regards.
Le souffle de cette voix est tiède
Il caresse mon corps en le réchauffant.
Cette chaleur devient ancrée dans mon cœur en l’enchantant.
J’ai le vertige de l’avoir rencontrée.
Je nage désormais dans les étoiles.
Je dessine en écoutant l’espace et son apparence.
Fils d’un sanglot que j’ai versé autrefois, elle m’a soigné et je l’ai consolée de sa tristesse car nous
nous sommes retrouvés.
Nous libérons face à la mer et à la terre un nombre insondable de rêves merveilleux.
Sur une liste figurent les comparaisons d’une idylle qui se réalise.
Nous partons avec beaucoup de volonté à travers l’horizon les voir s’exaucer.
Je rêve éternellement, le temps d’un été.
© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.