Poème 2 : Vers un autre jour.
Poème 2
L’ardeur des heures dans les parois les plus sombres s’est transcendée.
Un signe de l’espoir caresse les orages des tempêtes d’or.
Un troublant soleil d’automne est venu caresser les montagnes.
Le sujet de l’attente et de l’ennui refuse de disparaître.
Les âmes de lumière ont barytonné des chansons de joie.
La Voie lactée s’est emparée d’un spectre cauchemardesque
dans des nuits opaques qui resplendissent.
Des refrains crépusculaires nous ont quittés vers une lumière rose.
Des territoires sombres ont chatoyé des émancipations du jour.
Les violons de l’été ont fredonné des sortilèges au soleil.
La magie du sentiment n’est que mélancolie.
Cette mélancolie traverse les jours, les années et les nuits
Dans le bonheur de la solitude.
L’esclavagisme de la barbarie du contrôle plonge la terre dans une tyrannie appliquée.
Les trompettes résonnent des chants d’alerte et d’alcools aux trouillards des ruelles égarées.
L’énigme d’un impensable mystère se fait sentir dans l’éternité.
Un insecte grignote les branches d’un chêne mort.
Les vibrations démesurées ont fait place à la peur ainsi qu’à la rancœur.
La floraison des roses s’est arrêtée.
Les éléments ont créé de l’usure face au temps.
Une nuée d’argent a démêlé les cordes de l’enfermement.
L’explosion d’un soupir s’est froissée vers la paroi d’un rire moqueur.
Des vaisseaux noirs volent dans le ciel de l’espace.
La paix règne sur la terre.
Des individus suspects ont été enlevés.
Des films sombres et clairs ont créé des éternités ravageuses.
Des cris de joie et de folie se sont exténués et ont refait surface dans la perpétuité.
L’impact de la démesure est rempli par un ciel jaune et orange de pureté.
Le diable est repoussé par la bonté.
Il y a là, la vie, cette pièce de théâtre, une fiction dramatique
dans laquelle chacun s’ennuie et dont d’autres souffrent en silence.
De ce fait, un ange de la nuit est descendu nous murmurer les refrains abstraits
du temps pour nous réconforter.
Un regard terrifiant et monstrueux a dévisagé le monde tandis que
des yeux clairs brillent dans un ciel étoilé.
Le regard qui parle et raconte une histoire projette une interprétation,
Et un jugement erroné de lumière.
L’exploration de l’envisageable et du réalisable se réveille dans un soleil au panorama de l’horizon.
Le soleil s’endort lorsque la nuit arrive et que les êtres nous ont bercés
de leurs louanges prolifiques et mystificatrices.
Un monde de merveilles serait un territoire de beauté camouflé dans le silence.
Les portes de l’éternité nous ont élaboré des plans de secours.
Celui qui a traversé l’obscurité a vécu dans la lumière. Un miracle est arrivé.
© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.