Poème 7 : Récit naturaliste intérieur.
Poème 7
La sérénité,
Un promeneur le long d’un bois se faufile, près des haies et buissons.
Il observe un nid perché au-dessus d’une cabane.
Les racines d’un grand hêtre ont poussé le long d’un mur à l’abandon.
La vivacité des racines des plantes est accompagnée par des tiges de feuilles verdoyantes.
Les fissures de la roche se creusent dans la pierre.
Les sabots des chevaux ruminent leurs pas au galop.
La nuit tombe sur les forêts humides et sauvages.
Les vaches et les moutons broutent dans les prairies de la colline.
Le sifflement du vent circule
Entre les feuillets et herbes hautes.
Les terriens ratissent la terre et creusent le sol.
Ils sèment et plantent des graines de richesse,
D’énergie,
D’amour,
Et de beauté.
Le pollen des abeilles est déposé dans les roches,
Où l’on perçoit le son de leur bourdonnement.
Au retour des beaux jours,
Le matin s’éveille au moment de l’aurore.
Le soleil s’élève.
La silhouette des arbustes nous présente leurs ombres.
Le chaton et sa mère se réveillent dans la paille du grenier d’une ferme.
L’écureuil se faufile et se balance
Le long des arbres de la forêt.
Les enfants jouent à la balle sur les routes, en terre
Au milieu des champs.
On entend le son de l’eau qui bout dans la marmite,
Et l’odeur du dîner, qu’a préparé le cuisinier.
Les fruits et légumes sont entassés dans un garde-manger où il fait bon vivre.
La pierre jaune,
Le long des murs,
Reflète la mémoire du vécu.
Les pétales de muguets
Ont orné les sentiers des sous-bois.
L’hiver,
Un matin d’hiver,
Les soleils se sont mis à trembler.
Les arbres sont nos frères.
Le rayonnement illumine la vallée.
Les feuilles sont vertes et brunâtres.
Chaque lieu raconte une histoire.
Les images tournoient dans le ciel azur.
Un feu ardent brûle dans la cheminée des villes.
Les oiseaux chantent dans une campagne en neige.
Le merle flatte le corbeau devant le moineau.
Les jonquilles ont fané,
Sur les bords des routes.
Les enchantements des rivières coulent avec fluidité le long de la roche gelée.
Les rayons de lune éclairent l’écorce des tilleuls et des sapins.
Le scintillement de l’instant
Se reflète dans l’éclat de l’eau, des étangs,
Et des lacs glacés.
Des guirlandes d’épines et de feuilles
Se balancent d’arbre en branche.
Jupiter s’est levé au loin dans une blanche lumière lunaire.
Il s’est couché sur des océans de la Voie lactée.
Le ton lumineux nous enchante.
La paille de foin est entassée en boules de verdure
Dans les enclos des prairies.
Les vignes se présentent par centaines
Sur des terrains plats et en pente.
À gambader dans la féerie des prés silencieux,
Nous tombons sur des trésors d’illuminations,
À nous rendre amoureux.
Les fruits repoussent dans les champs environnants.
Les cueillettes fermières du printemps approchent lentement.
Odes des saisons,
Les refrains des saisons murmurent de belles mélodies dans les périodes multiples.
Les lumières célestes spatiales brillent dans les rivages des contrées sauvages.
Des anges nous chantent leurs mélodies d’amour et de tendresse.
L’existence est belle
Et bercée par l’espoir d’un avenir radieux
Éclaircie par des chandelles brillantes,
Dans l’obscurité de la nuit galactique.
Cette nuit est grise,
Brumeuse et douce.
La lumière scintille dans le ciel obscur.
Elle éclaircit les arbres d’un jardin
Où des paysages de vagues se jettent dans l’écume des cieux.
Les lumières sont claires et les soleils sont dorés.
Les brins d’herbe poussent face au vent de la brume,
Et les roses fleurissent à l’arrivée du printemps.
Le soleil noir est caché par un nuage d’argent.
Il faudrait partir dans un monde encore inconnu pour l’apercevoir,
Sur une autre planète
Et disparaître dans l’invisible du cosmos.
Les dorures des saisons du printemps, de l’été
Et de l’hiver, ont chanté leurs étincelantes luminosités vibrantes.
Les cœurs ont murmuré leurs éclats de fraîcheur.
Le ciel est grand.
L’univers est libre.
Les planètes tournent.
La beauté émane des racines de la nature.
La raison terrienne la sublime.
Un nuage de la nuit a rempli de sa vapeur magique le ciel.
Lorsqu’une passion se réveille
Un rayon de lumière éblouit l’univers,
Et l’espace de son obscurité.
Les prés se mettent à fleurir.
Une colombe s’est envolée.
Les soleils laissent entrevoir le début de l’hiver.
Départ,
L’aurore est telle que nous songeons à partir,
Le soleil s’est levé dans une lumière blanche.
Il s’est couché sur des océans de la Voie lactée.
Nous vibrons tels des êtres de luisance
Vers des horizons lointains.
La nature nous chante des refrains.
L’aurore est telle que nous songeons à partir.
Les terroirs ruissellent sur des chemins d’abondance,
De paix, et de rire.
Les lueurs des sentiers nous ont bercés d’une attention soudaine.
Nous marchons droit devant, au rythme des chemins verdoyants.
Les végétaux et les fleurs communiquent avec le vent du ciel,
Et de l’atmosphère merveilleuse du temps et de l’espace.
L’eau coule le long du ruisseau de la colline.
Les pas au sol nous ont guidés vers des sentiers ensoleillés
Où la nature a bourgeonné au printemps présent.
Les champs sont jaunes et le ciel bleu se dresse au-dessus des végétations abondantes.
La fraîcheur des deux saisons nous a guidés
Vers une plénitude exaucée au départ de cette terre.
Exaltation,
S’envolant vers d’autres lieux,
Le trésor fragile nous berce et nous rend heureux.
Inconnue est la terre qui crépite.
La floraison des monts rocheux qui nous habite
Nous livre des secrets magiques.
Vivotant dans des endroits inconnus,
La culture n’est pas perdue :
Elle nous inspire.
Nous sommes frères et sœurs d’une terre immense
Qui abrite des richesses et des secrets merveilleux
Que la plantation de la nature nous offre avec bonheur.
Le bonheur est présent et pousse dans la délivrance.
Il y a dans le sol, des graines qui germent vers la lumière
Et des herbes qui poussent au fil des jours.
Au fil des jours, le temps s’allonge et resplendit dans nos cœurs.
Les arbres des forêts nous parlent en racontant leurs amours et leurs histoires.
On danse à la recherche d’une tanière où s’abriter.
Les animaux des sous-bois nous ont offert leurs cachettes par amitié.
Les songes nous suivent dans les nuits que nous passons à contempler,
La musicalité du ciel étoilé,
Dans la paix fragile de la nature vivace.
© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.