Poème 11 : Le jardin de la cruauté.
Poème 11
Souvenez-vous aujourd’hui que le temps respire le danger.
Dans un fond rocailleux et obscur,
Resplendissent des plantes de nausées.
Au-delà de tout chemin, il y avait la mort.
Bien qu’il se propageât dans un périmètre barbare,
Il y avait une atmosphère de mort.
Un potager aux végétaux empoisonnés,
Y était présent dans le remords.
Un univers macabre me tendait la main
Pour que je le prenne dans ma bouche enjouée.
Par tendresse épatée,
D’une colline où des arbrisseaux poussèrent,
Leurs racines fendirent
La roche du ravin enfoncé.
Un flot orageux jaillit du ravin
En noyant les plantes et autres végétations.
Un fleuve s’écoula,
De quelques rives lointaines
Et houleuses.
Dans les cieux du déclin de la vallée,
Satan lança de sa fourche des tonnerres agités.
Des braises de feu se tordaient sous mes pieds.
L’eau devint brûlante.
Le sol était épée par la foudre.
La plupart des herbes poussèrent avec des épines
Et leurs ombres m’effrayaient.
On aurait dit des gobelins démoniaques enthousiasmés.
Je me perdis ensuite dans un désert
Où le soleil lançait des flammes bouillantes.
Je m’égarai hors de mes pensées
Du temps et de la réalité.
Mon corps et mon âme rétrécissaient et s’évaporaient
Tandis que j’essayais de rester éveillé.
Des années, des siècles, je ne me rappelle pas avoir temporalisé mon excursion.
Je me réveillais un matin,
Les roses du jardin,
Étaient fanées
Et je ne sus ce qu’il m’était arrivé.
© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur