Poème 14 : Marginal en exil
Poème 14
Mélancolie traversant les routes abîmées,
Le temps s’est suspendu.
Un égaré s’évade à la fin de l’été,
Un regard effaré, il n’y a plus.
Au loin s’en est allé,
Partir pour toujours,
D’une décision prêteuse à l’exil.
Son histoire raconte, loin d’une idylle,
Un destin tragique qui se brisa,
Par la foudre d’une âme torturée,
Qui ne supportait pas d’exister.
Il s’en est allé au-delà du rire et des larmes,
Marcher pour toujours.
Un marginal en exil s’est emparé
D’une chanson marmonnant la fuite.
Par le refrain d’une contrainte,
Il a marché sur un sol aride.
La vie lui a dicté un exil,
Il s’en est allé au loin, très loin dans les terres du nord.
Comment ne pas être traqué ? Au milieu d’une forêt,
Dans un délire.
Il devait s’enfuir.
Son passé est un mystère cafardeux.
Le présent n’a plus de sens pour lui.
À travers la pluie et le brouillard du temps,
La solitude le guette.
Il s’évade au gré du vent.
Sur un chemin sans route.
© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur