Poème 3 : La note
Poème 3
Je descends les rives de l’épopée,
Les émeraudes arc-en-ciel m’ont assassiné.
Rires, et balivernes se dressent
Et la musique, et sa cloche se pressent,
Des goûts d’une note en or ont été sonnés,
Je l’entends murmurer
Des sons et voix inaudibles.
J’aurais espéré comprendre ce qu’elle disait,
Mais elle changeait au fur et à mesure qu’elle dansait.
« Je suis la petite note qui vous raconte l’univers dans sa grandeur » disait-elle.
Elle amplifie l’acte de créer et chasse les mélodies
Dans le monde des rêves perceptibles.
Elle offre des remèdes pour lutter contre la violence
Du bruit et de la discorde.
Elle tâtonne des refrains de murmures d’une fraîche beauté.
Elle est belle,
Seul comme une chandelle
Elle brille, scintille, dans la merveille
Cette note en or
Nous offre ses trésors :
Un torrent de musique
D’une puissance électrique
D’un reflet de son âme magique.
© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur