Poème 5 : Quelques fois dans les airs.
Poème 5
Souffle de hibou
Qui nous cherche au bout.
Galipette dans les airs
Qui durcit l’atmosphère,
Je rigole dans l’air d’une bourrade
Et rien ne tarde.
À prendre les choses de ci-haut,
Le temps m’inspire un poème.
Je n’eusse compris ce qu’il me faut
Dans ce délicieux blasphème.
J’ai volé droit vers la peur
Celle qui m’encombre de son visage terrible.
J’ai sifflé au vent
Tout en hurlant,
Hurlement, attention, débroussaillement,
La vocation nous attend.
Elle se présente tard
Lorsque le wagon rentre dans le tunnel.
Ils filent dans le noir.
À trois contre un,
Venez-vous amuser,
À gambader,
Dans les prés de la campagne.
Ramoner les cheminées,
Des maisons vides,
Qui disparaissent dans les quartiers éteints
Dans le quartier où le feu brûle,
Où la fumée monte,
Pour épier le sens des airs,
Et dans le ciel
Les nuages décomptent
Les palpitations de la pluie
Lorsque le soleil de minuit nous éclaire.
© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur