Poème 4 : La tristesse naufragée
Poème 4
Il est mieux d’être naïf pour ne pas être dépressif.
Vivre dans un monde malade n’a ni sens ni valeur.
La naïveté est un signe de bonne santé.
A posteriori, la solitude affective, et la tristesse d’être seul
Dans des moments d’ennui brisent les chaînes du cachet distordu
Des rouages de la raison de notre vie.
La tristesse incisive tranche et déforme dans le vide, l’hideuse,
Volupté de goûter aux plaisirs des sens de la vie.
Rien n’arrête le bonheur miasmatique émanant des
Épidémies maladives de l’âme et de l’amour.
L’amour naïf propulse au-delà des aguets du
Déni de la jobarde réalité, l’illusion d’être heureux.
L’hégémonie avide de l’amour rend plus mal
Au point que la tristesse nous rend froidement mélancolique.
© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur