Poème 9 : Chagrin nocturne

Poème 9

Le silence de la nuit se muta en nénuphar argenté dans le vivier de
l’automne.

 

Je me suis destiné à corrompre le fil de l’intrépide pensée.

 

Je me suis noyé dans un refrain ordinaire de tendresse monotone.

 

Au soleil, j’étais inspiré de quelque chose qui hantait ma durée.

 

Au sillon de ma promesse, j’ai arpenté ruelles et vallées splendides
vers l’éther.

 

Dans ce lieu humain, s’arrêtent de croire les archipels du divin.

 

Buvant du vin, j’ai terriblement envie d’exacerber le vœu de ce matin.

 

La fureur de vivre, à la lumière de ma fenêtre se désenchante,

 

À celui qui pleure lorsqu’arrive son lendemain.

© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.