Poème 9 : Écrire dans un refuge au-delà.

Poème 9

J’ai décidé d’écrire pour faire passer le temps et les années,
Car je ne sais que faire
Mis à part ne rien faire.


J’ai décidé d’écrire pour faire quelque chose au moins !
J’aurais essayé de dire quelque chose,
D’exprimer une consolation de la chose.


J’aurais essayé d’écrire,
D’envisager de survivre,
Pour que la vie soit moins douloureuse
Et écœurante.
Elle peut être aliénante et torturante.

 

Pouvez-vous me donner un refuge de consolation.
Dans ce lieu, je parlerais dans le silence
Pour faire couler le temps.


La vie est un passage.
On doit franchir la porte,
Qui nous mène au-delà ;
La porte qui nous mènera,
Dans l’ailleurs du trépas.


Souffle qui s’évapore dans le néant,
Il en a passé du temps.


Écho d’un souffle qui brise l’inquiétude,
Je me tracasse à désirer la catastrophe si rude.


Ils m’ont persécuté de leurs regards antipathiques
Qui sifflotaient dans une marre de marasme sphérique.


Des solutions sans aucune limite;
Traversant le brouillard de l’erreur écrite.


J’aime les mots qui révèlent des sensations sur une page,
Divaguant sur un papier
Où l’encre les fait frissonner
En dehors de l’aurore d’une page,
Pour contempler la beauté fragile.

© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.