Poème 16 : La résistance
Poème 16
Je m’évade d’une réalité accablante où la folie m’a détruit dans l’oasis de l’ennui.
Le sergent destructeur de la police de la pensée m’a capturé.
Ils ont voulu s’insurger et me traquer face à la réalité.
Je sors de l’oubli et de cette vérité destructrice.
La symphonie des mots vient sauver la liberté de la pensée.
Nous vivons dans un monde désenchanté où la parole des cieux hérisse notre folie.
Les trous de lumière sont des fuites spéculatives au-delà de nos contraintes.
Il faut trouver le temps et la puissance de créer dans ce monde absurde.
La vie est hélas manipulatrice envers notre direction : la santé nous contrôle.
Un esprit sain n’est-il pas malade?
L’atomisation de l’esprit libre n’est-elle pas perdue dans son capharnaüm symphonique?
Je sens vibrer au loin l’explosion sinueuse de la pensée contrôlée par le temps qu’il nous reste à vivre.
Il faut attendre l’envie mais l’envie ne vient pas toujours : il faut partir à la chasse des mots en
structurant une narration d’idées et d’images pour créer un décor versifié dans le récit de son
apogée.
L’art permet de comprendre des choses que peu de gens comprennent car ils sont immatures.
© Geoffroy Korn Le Bars. Tous droits réservés. Ce poème ne peut être reproduit, distribué, ou utilisé de quelque manière que ce soit sans l’autorisation écrite de l’auteur.